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→  La chirurgie plastique du nez (Rhinoplastie):

 Informations médicales concernant la rhinoplastie :

 Madame, Monsieur, Afin que vous soyez clairement informés du déroulement de cette intervention chirurgicale,nous vous demandons de lire attentivement ce document d’information. La rhinoplastie est l’une des interventions chirurgicales les plus demandées en chirurgie esthétique du visage. Le nez tient une place importante dans le visage, c’est un élément que l’on peut difficilement cacher. Pour les personnes qui le considèrent comme un handicap, cette intervention leur permet de changer leur regard sur eux-mêmes, en retrouvant un nez non stéréotypé mais un nez naturel.

   

 Donc, l’objectif de la rhinoplastie est une modification naturelle, permettant d’harmoniser le nez avec les autres traits du visage. Il faut différencier la chirurgie fonctionnelle (Septoplastie), dont le but est de redresser et remodeler la cloison, source d’une difficulté respiratoire (obstacle cartilagineux ou osseux ou ostéocartilagineux), de la chirurgie correctrice (Rhinoplastie) dont le but est de corriger les déformations apparentes, de remodeler la morphologie du nez, soit au niveau de la partie supérieure osseuse du nez, soit au niveau de sa partie inférieure mobile, cartilagineuse. On peut ainsi redresser, raccourcir ou diminuer en hauteur et/ou en largeur, un nez dans ses structures osseuses et cartilagineuses.
Les chirurgies fonctionnelle et correctrice peuvent être associées pour corriger dans le même temps, les déformations de la cloison et de la pyramide nasale (Rhinoseptoplastie).
Les gênes et disgrâces peuvent être d’origine congénitale, dues au vieillissement ou bien secondaires à un accident.
Dans le cadre d’une intervention fonctionnelle, le chirurgien doit vous avertir si vous présentez une affection chronique de la muqueuse nasale, le résultat peut ne pas être complet.
La qualité de la peau intervient dans le résultat final d’une rhinoplastie. Une peau épaisse et grasse ne permettra pas d’obtenir l’affinement souhaité.
Pour ne pas que le nez ait l’air d’être une pièce rapportée, la rhinoplastie tient compte du visage dans son ensemble et notamment du profil. Les retouches nasales peuvent donc s’accompagner de corrections complémentaires (notamment sur le menton) pour obtenir un visage équilibré et harmonieux.
Il n’y a pas d’âge idéal pour la rhinoplastie, la moyenne se trouve généralement entre 17 et 35 ans. Cependant, il ne faut opérer qu’après la puberté, lorsque le massif facial a terminé sa croissance. Donc la rhinoplastie peut être réalisée à partir de l’âge de 16 ans, chez l’homme comme chez la femme. Elle est en pratique souvent réalisée chez l’adulte jeune.
Chez la personne plus âgée, la rhinoplastie a un effet de rajeunissement.

 La consultation pré opératoires Avec le chirurgien :

 C’est le premier contact qui va permettre d’établir une relation de confiance et d’aboutir aux conclusions les mieux adaptées au problème posé. Le dialogue entre vous et votre chirurgien revêt une importance capitale. Il permet de déterminer ce qui est désiré par vous, techniquement réalisable et esthétiquement adapté.
N’oubliez pas de signaler à votre chirurgien les traitements que vous prenez régulièrement, et en particulier Aspirine, anticoagulants et de signaler si vous avez déjà présenté des manifestations allergiques, en particulier médicamenteuses.

 L’anesthésie :

 Le choix de l’anesthésie se fera en fonction de l’importance de l’opération et des gestes éventuellement associés.
Dans la majorité des cas, la chirurgie préconise une anesthésie générale. Pour des raisons médicales ou pour des interventions relativement légères, le chirurgien pourra envisager une anesthésie locale ou une neuroleptanalgésie (méthode d'anesthésie associant un analgésique « médicament agissant contre la douleur » et un neuroleptique « médicament ayant une action sédative sur le système nerveux »).
Une anesthésie locale (Xylocaine adrénaline1%) sera le plus souvent réalisée en complément avec l’anesthésie générale pour diminuer le saignement.

Recommandations à prendre avant l'intervention :

  • Couper les poils dans chaque narine.
  • Retirer les piercings (s'il y en a).
  • Raser barbes et moustaches.
  • L'arrêt de tabac est vivement recommandé, l'exposition solaire est à éviter quelques  semaines  avant l'opération.
  • Ne pas prendre de l'aspirine dix jours avant l'opération.

L’intervention chirurgicale :

Dans un premier temps, il s’agit de décoller une partie de la peau et de la muqueuse recouvrant les os et les cartilages. Pour ce faire le chirurgien procède à des incisions intranarinaires, cachées à l’intérieur du nez et qui ne laissent aucune cicatrice extérieure. Parfois, dans certains cas difficiles une petite incision minime peu visible est faite à la base de la columelle.

   

Avec une grande précision, le praticien va râper, casser, couper et ressouder les cartilages et les os pour leur redonner une nouvelle forme. Dans certains cas, le chirurgien peut être amené à effectuer une greffe cartilagineuse ou osseuse prélevée sur vous-même. En cas de narines très larges, une réduction est certes possible mais au prix de cicatrices externes peu visibles qu’il faudra donc accepter. Une contention endo-nasale est assurée par la mise en place de plaques de Silastic ou de films radiologiques et/ou un méchage. Le chirurgien appliquera un pansement cutané adhésif (des stéristrips) et une contention externe (une attelle métallique ou un plâtre ou une résine). Un traitement antibiotique et anti-œdémateux est prescrit.

La durée de l’intervention : 
1 heure à 2 heures en fonction des modifications à effectuer et selon la complexité et les difficultés rencontrées. 

La durée de l’hospitalisation : 
24 h à 48h.

Les suites opératoires :
Les mèches sont rapidement retirées (1 à 2 jours selon la nécessité). Les points de sutures placés à l’intérieur du nez sont résorbables. Par contre en cas de points sur la columelle ou sur les narines ; ils sont retirés le 10e jour.
Les attelles endonasales, le pansement externe (stéristripes-attelle) sont retirées le 10e jour.

  
  

Précautions postopératoires :

  • Ne pas prendre d’aspirine 10 jours avant et après l’intervention. 
  •  Éviter pendant 2 mois tout effort physique, tout geste traumatisant et tout risque de choc (enfants, animaux, porte vitrée, jeux de ballon, des sports surtout de contact ou de combat………).
  • Éviction de toute activité nautique pendant deux mois
  •  Ne pas se moucher pendant une semaine, puis si nécessaire se moucher doucement une narine après l’autre pendant 2 mois.
  •  Pas de port de lunettes pendant un mois, puis le mois suivant, port de lunettes à appui nasal par Pontet (pas d’appui par plaques nasales).
  •  Pas de port de lunettes de soleil pendant deux mois.
  •  Éviter de rire pendant un mois.
  •  Le soleil, il est totalement interdit pendant deux mois. Les 4 mois suivants, vous pouvez vous exposer au soleil mais avec prudence en utilisant une crème protectrice du type « écran total », et en portant un chapeau ou une casquette. Lorsque vous étalez l’écran total, ne tirez pas sur la peau.
  •  L’arrêt de tabac est vivement recommandé quelques semaines après l’intervention.
  •  Éviter de dormir en position latérale et ventrale (préférer la position dorsale) pendant 1 mois.
  •  Lorsque vous lavez votre visage, ne faites pas de gestes brusques (ne tirez pas sur la peau, nettoyez en tapotant).

 

L’évolution :
Vous ne devez pas être inquiet au moment de l’ablation du pansement externe, car quelques mois sont nécessaires pour que les modifications souhaitées soient définitives.

  • De profil, le nez peut encore remonter, puis descendre dans les semaines qui suivent.
 
  • L’élargissement du nez, dû à l’œdème peut se présenter au niveau des secteurs osseux et cartilagineux (en particulier la racine et la pointe), il disparaît normalement en quelques semaines. Parfois, il met plus de temps à se résorber, il peut persister plusieurs mois.
  • L’œdème au niveau de la lèvre supérieure peut persister quelques semaines. Il la rend peu mobile et gêne le sourire. Les hématomes, les ecchymoses autour des yeux sont spontanément résolutives en une huitaine de jours, dès leur disparition, votre visage sera présentable et vous pouvez reprendre votre activité sociale ou professionnelle, si elle n’est pas trop physique. Des irrégularités à la palpation, si elles n’ont pas de traduction visuelle, sont tout à fait possibles et à négliger. Au bout d’une à deux semaines, vous commencez à voir le résultat. Six mois seront nécessaires pour que l’aspect presque définitif du nez soit obtenu, l’amincissement et la souplesse de la pointe du nez reviennent encore plus tardivement. Donc le résultat final définitif n’est réellement appréciable et estimé qu’un an après l’opération.
 

Les complications post-opératoires immédiates :

  • La douleur est faible, au réveil et pendant une douzaine d’heures une simple céphalée peut arriver. Dès le lendemain il n’y a pratiquement plus aucune douleur.
    • - S’il existe une douleur localisée sous l’attelle, il est possible qu’il y ait un point de contact qui traumatise la peau sous-jacente., L’attelle sera desserrée à ce niveau.
    • Si la gêne est sous toute l’attelle, cela nécessitera de la desserrer entièrement.

 

 
  • Toute douleur locale ou fièvre peut témoigner d’un processus infectieux local cutané, ou une sinusite (une radiographie est nécessaire). Cette infection sera contrôlée par votre chirurgien.
  • Vous pouvez présenter un larmoiement à l’irritation des voies lacrymales, celui-ci sera passager.
  • Un trouble temporaire de la sensibilité de vos dents de la mâchoire supérieure est possible.
  • Dans les suites immédiates de l’intervention, un saignement post-opératoire est possible, il peut être suivi d’un vomissement tardif de « sang noir », de même au déméchage. Il est rarement important, il s’arrête spontanément ou avec un traitement hémostatique ou renforcement du méchage.
  • Un hématome au niveau de la cloison nasale peut survenir, il sera facilement incisé, évacué par votre chirurgien, un nouveau méchage sera nécessaire.
  • Il peut exister une allergie ou simplement une sensibilité particulière au produit de désinfection pré opératoire ou à l’adhésif élastique ou aux plaques de Silastic( ou de films radiologiques).
  • A l’ablation du pansement externe :
    • On peut constater un érythème ou une petite érosion cutanée qui cicatrisera spontanément.
    • - Une poussée acnéiforme sur le nez est possible, elle sera résolue facilement par un traitement médical local et oral.
  • Une gêne respiratoire persistera quelques jours, parfois quelques semaines.

Enfin, il faut savoir que comme toute intervention chirurgicale le risque zéro n’existe pas.


→ La chirurgie réparatrice et reconstructive du nez :

La chirurgie réparatrice et reconstructive du nez corrige des pertes de substances post-exérèse tumorale.

Les Techniques chirurgicales utilisées :

  • La cicatrisation dirigée :

Les pertes de substances causées par la chirurgie ne sont pas systématiquement remplacées pour diverses raisons. On laisse alors la peau se reformer seule, seulement facilitée par quelques pansements qui protègent la zone en cours de cicatrisation contre d'éventuelles infections. Dans une faible mesure, ces pansements peuvent diriger la cicatrisation.

  • Les greffes cutanées :

Les greffes le plus souvent pratiquées sont les auto-greffes, c’est-à-dire que la peau est prélevée sur le patient et utilisée sur ce même patient. On dispose de plusieurs épaisseurs de coupe possible pour la peau.

  • Les lambeaux :

Les lambeaux sont des déplacements de peau et/ou de tissu mou et des structures vasculaires les alimentant vers un site receveur.

 

 


→ La chirurgie plastique de la face et du cou :

 

Introduction:

Aucun visage ne ressemble à aucun autre, c’est l’expression d’un visage, bien plus que sa morphologie qui refète sa vraie beauté et sa séduction. La chirurgie esthétique du visage doit seulement restituer l’harmonie d’un visage, garder sa personnalité, en la débarassant de ce qui gène. Nos techniques nous permettent de répondre parfaitement à cette attente.

1. L’otoplastie (les oreilles décollées) :

Cette intervention peut être pratiquée dès l’âge de 8 ans (si retentissement psychologique), l’opération est réalisée sous anesthésie générale. L’incision est dans le pli derrière les oreilles. Les reliefs du cartilage sont recréés et l’oreille est amarrée à la mastoïde. A la fin de l’intervention, les oreilles sont entourées d’un pansement et d’une bande, le pansement est refait le lendemain et enlevé définitivement dix jours plus tard. Les résultats sont en général très satisfaisants.

 

 

2. La mentoplastie :

Madame, Monsieur,
Quand on a réalisé une rhinoplastie, on a modifié l’harmonie de toute la ligne de profil, dans certains cas, le menton ne convient pas au nouveau nez. Il est nécessaire de le changer pour établir une nouvelle harmonie de profil.

 

 

Une rhinoplastie retirant une bosse, peut se révéler insuffisante si un menton très fuyant n’est pas également corrigé. De même, un nez peut paraître un peu petit alors que c’est le menton qui est trop saillant. La chirurgie esthétique du menton (Génioplastie ou Mentoplastie) permet de corriger aussi bien un menton fuyant (rétrogénie), qu’un menton trop projeté en avant (progénie). Dans certains cas, lorsque le nez a été diminué, tout se passe comme s’il existait un « manque » global de saillie dans le visage. Il est alors indispensable de compenser cette insuffisance par une augmentation de la saille du menton bien que le menton ne soit pas fuyant sur la ligne du profil. L’intervention est envisageable dans le même temps opératoire que la rhinoplastie à la fin de la croissance osseuse, c'est-à-dire après dix-sept ans.

Technique chirurgicale :

La voie d’abord est intra-buccale (pas de cicatrice visible).

  • Le menton fuyant « rétrogénie » : deux techniques sont possibles : Soit la mise en place d’un implant prothétique en Silicone. Soit l’ostéotomie du menton : le menton est coupé au dessous des dents ce que permet de le déplacer dans la direction prévue. Les fragments osseux sont alors fixés par des fils d’acier ou des mini- plaques en titane (ostéosynthèse). Le matériel d’ostéosynthèse peut être retiré à distance. Soit l’utilisation d’une baguette osseuse prélevée sur le menton et disposée en avant.
  • Le double menton : par accumulation de graisse est corrigé par une lipo-aspiration.

 

 

 

  • Le menton saillant « progénie » : plusieurs techniques sont possibles : Soit retirer d’une baguette osseuse excédentaire. Soit fraiser le bord inférieur du menton ce qui entraîne son recul et un meilleur équilibre de la ligne de profil. Soit l’ostéotomie du menton. L’incision est fermée en 2 plans par un fil résorbable. Un pansement est appliqué (avec élastoplastie) comprimant la zone sous-mentale.

Suites opératoires :

  • La zone opérée est souvent un peu douloureuse alors que le nez opéré simultanément est indolore.
  • Les fils utilisés sont résorbables et s’élimineront d’eux-mêmes.
  • La compression est maintenue une semaine.
Inconvénients :
  • Œdème : il augmente généralement le volume du menton pendant les quinze jours après l’intervention. Il disparaît complètement en quelques mois. S’il persiste au-delà du troisième mois il nécessitera des massages.
  • Troubles de la sensibilité : ils sont en règle générale transitoires.
  • Désunion au niveau de la cicatrice ou un retard de cicatrisation peuvent survenir. Une reprise rapide sous anesthésie locale sera nécessaire.
 

3. Le lifting :

Le lifting est une intervention qui consiste à traiter le relâchement de la peau dû à l’âge. La suspension des muscles situés sous la peau, que l’on pratique (le SMAS) est le progrès majeur de la réalisation du lifting car il permet de bien tendre les muscles, mais de ne pas porter la tension sur la peau. Alors, avec cette technique le lifting peut être naturel et en même temps avoir une durée plus longue (7 à 8 ans). Le lifting cervico-facial traite les pommettes, les joues, les bajoues et le cou. Les cicatrices sont dissimulées dans la majeure partie des cas, et elles finissent par disparaître presque complètement. L’opération se déroule sous anesthésie générale, il faut pratiquer un bilan préopératoire prescrit par le chirurgien. La sortie est le lendemain après l’ablation du drain. Les fils sont ôtés au 10ème jour.

 

  

 

4. Les fossettes de la face (joues et menton) :

L’opération est sous anesthésie locale, les résultats sont durables.

    

5. Les cernes :

Chaque cas est différent de l’autre, le chirurgien choisit le traitement selon chaque patient.
Les options du traitement sont selon les cas:

  1. La chirurgie (la transplantation ou l’enlèvement de la graisse).
  2. Le laser CO2.
  3. Le peeling superficiel de l'acide trichloracétique.

 

6. Le traitement des rides :

En règle générale :

  • Le traitement des rides du front, de la glabelle, et de la patte d’oie est la toxine botulique.
  • Le traitement des rides des lèvres supérieure et inférieure est : S’il s’agit de quelques rides profondes : les produits de comblement. S’il s’agit de multiples rides superficielles : la dermabrasion.
  • Le traitement des rides naso-géniennes : les produits de comblement.
  
 

7. Le traitement des cicatrices et des acnés :

Acnés et boutons :

L'acné est une maladie inflammatoire de la peau, touchant les follicules pilosébacés (les glandes sécrétant le sébum) à la racine des poils, et se traduisant par des boutons. Les régions les plus touchées par l'acné sont le visage, le cou, le décolleté, les épaules et le dos. Les formes typiques d'acné sont l'hyperseborrhée (peau grasse), les comédons (microkystes), les papules (bombements inflammatoires de la peau survenant suite à un comédon) qui sont de taille réduite et disparaissent d'elles-mêmes ou évoluent en pustule (lésions purulentes), et enfin les nodules, lésions inflammatoires profondes, qui finissent par se rompre et laissent une cicatrice sur la peau.

 

 

Le traitement des acnés et des boutons est effectué par la dermabrasion :

  • La dermabrasion est un ponçage ou meulage rotatif, effectué sur la peau pour aplanir différents reliefs.
  • Cette technique simple est réalisée sous anesthésie générale.
  • Après la dermabrasion, des soins personnalisés sont prescrits.
  • L'épiderme se reconstitue en huit jours, et la peau un peu rose (un fond de teint peut être appliqué) s'éclaircit progressivement.
 

Cicatrice hypertrophique (chéloïde) :

La cicatrice anormale est due à une croissance excessive du tissu de cicatrisation (production excessive de collagène formant un bourrelet qui dépasse la surface de la peau).

Le traitement des cicatrices inesthétiques fait appel à différentes méthodes :

  • La chirurgie est réalisée le plus souvent sous anesthésie locale, la reprise chirurgicale d'une cicatrice a pour but de retirer l'ancienne cicatrice et de la remplacer par une autre cicatrice dont l'évolution sera régulièrement surveillée.
  • La dermabrasion peut parfois améliorer l'aspect de certaines cicatrices superficielles.
  • La compression continue par pansement adapté ou par un vêtement élastique, peut donner de bons résultats et entraîner en particulier un aplatissement et un blanchiment de la cicatrice.
  • L’injection de corticoïdes dans la cicatrice, soit par l'intermédiaire d'une aiguille, soit à l'aide d'un instrument spécial (le dermojet). Ce traitement peut nécessiter deux ou trois séances qui seront espacées de deux à trois mois l'une de l'autre. Le résultat sera surveillé pour éviter un surdosage et une fragilisation des tissus.
  • Le massage des cicatrices permet d'accélérer le processus naturel cicatriciel.

8. Le soulèvement des sourcils :

Parfois les sourcils descendent tellement qu'ils doivent être soulevés. L’opération est sous anesthésie locale, une incision suivant la ligne de cheveux est exécutée.

9. Le peeling :

Il existe un grand nombre de peelings différents : soit soft, simple coup d’éclat, soit plus profond qui nécessite des suites plus lourdes.

Le type de peeling doit être adapté à chaque demande particulière.

 

 

10. Le comblement des rides :

Les produits non résorbables sont à déconseiller car il y a eu des présentations montrant des complications apparues très tardivement (après 3 à 7 ans).

Les produits utilisés sont des produits dégradables :

  • entre 4 mois et 2 ans
  • selon la densité du produit
  • selon la région considérée
  • selon l’importance des rides
  • et selon la sensibilité particulière d’une personne à garder ou à résorber ce produit.

11. L’augmentation de la région temporale :

        1-Acide hyaluronique :
La technique consiste à injecter sous anesthésie locale de l’acide hyaluronique (SubQ), un gel naturel d'origine biotechnologique, assez dense, résorbable peuvent redonner du volume au pommettes pour harmoniser le visage. Œdèmes et hématomes peuvent apparaitre pendant une semaine à dix jours, avec risque éventuel, mais seulement ponctuel, de démangeaisons. Il faut attendre 10 jours pour un résultat optimal : le creux de la joue est comblé, les pommettes rehaussées, l'ovale remodelé. Une séance de rattrapage peut toutefois s'avérer nécessaire un mois plus tard, afin de rectifier une légère asymétrie ou pour augmenter un peu le volume. La Durée de vie est de dix-huit à vingt mois.

 

 

        2- La lipo-transfer :
La lipo-transfer correspond à une redistribution de graisse dans le visage. Il s’agit d’un traitement volumétrique. Le prélèvement de graisse se fait par liposuccion au niveau abdominal, au niveau de la face interne de genou, ou dans les cuisses. La graisse est ensuite centrifugée pour être réinjectée dans le visage selon un protocole très précis. L’opération est sous anesthésie générale, les résultats sont plus durables.

        3-Augmentation la région temporale par insertion d’une prothèse en silicone :
L’opération est sous anesthésie générale, les résultats sont durables.

12. Le laser

Le laser traite les rides par abrasion des couches superficielles de la peau. Les rides du tour de bouche et du menton sont les plus souvent traitées, ainsi que le contour des yeux (pattes d'oie et paupières), mais le visage peut être traité en entier.
La lumière laser provoque au contact de la peau une évaporation des couches superficielles avec un effet plus ou moins important de chauffe des couches profondes réalisant un effet tenseur.
Le laser CO2:
Le laser CO2 provoque une abrasion plus ou moins profonde suivant le nombre de passage sur la peau. Il nécessite une anesthésie locale suivant les zones traitées (paupières, pourtour de la bouche, lèvre supérieure, etc…) voire une anesthésie générale si l'on traite le visage entier.
Une préparation de la peau est nécessaire (crèmes) 8 à 10 jours avant la séance et une exclusion sociale quelques semaines selon la profondeur du traitement. Les suites sont plus ou moins importantes : gonflement (œdème), suintement pendant 2 ou 3 jours, rougeurs nécessitant des pansements pendant 4 à 6 jours, puis des soins quotidiens. La rougeur, puis roseur, disparaît en plusieurs semaines, et nécessite un maquillage et une protection solaire.
Ce laser est indiqué dans le vieillissement important, surtout d'origine solaire, sur les peaux claires.
Qu’une seule séance est nécessaire, sa durée est de 20 minutes à 1 heure.

13. La Lipostructure du visage

La lipostructure ou liposculpture correspond à une redistribution de graisse dans le visage. Il s’agit d’un traitement volumétrique. Le prélèvement de graisse se fait par liposuccion au niveau abdominal, au niveau de la face interne de genou, ou dans les cuisses. La graisse est ensuite centrifugée pour être réinjectée dans le visage selon un protocole très précis. Il est alors possible de « sculpter » le visage et de lui rendre une plénitude et un éclat naturel. Les quantités de graisses injectées peuvent être importantes et sont réparties dans les différentes zones affaissées (pommettes, sillons nasogéniens, joues, tempe, sourcil…).

 

14. La lipoaspiration cervicale

La lipoaspiration cervicale permet d’améliorer de la région cervico-mentonnière. Le résultat recherché est la réduction de l’excès graisseux sous-mental et sous-maxillaire. Il s’agit d’une technique fiable et peu invasive.

15. La dermabrasion :

Excellent traitement pour les rides de la lèvre supérieure et de la lèvre inférieure et tout le pourtour de la bouche.Située entre le peeling, souvent pas assez efficace et le laser aux suites trop lourdes, la dermabrasion permet un résultat de 60 à 80% de ces rides.
La peau est rouge 4 à 7 jours après l’opération.
Soleil possible vers le 21ème jour avec un écran total à renouveler toutes les 2 heures.
La dermabrasion est souvent réalisée en même temps qu’un lifting.

16. La chirurgie orthognathique :

La chirurgie orthognathique est la chirurgie des malformations congénitales ou acquises des mâchoires (maxillaire et mandibule). Cette chirurgie a pour but l'obtention d'un engrènement dentaire ou occlusion idéale, d'une amélioration de la fonction notamment articulaire et une amélioration de l'esthétique. La réalisation d'une ostéotomie permet de libérer une arcade dentaire et de corriger sa mauvaise position. Une chirurgie du menton est fréquemment associée afin d'optimiser le résultat.
La chirurgie orthognathique nécessite de ce fait une collaboration étroite entre le chirurgien et l’orthodontiste, chargé d'aligner les dents. Actuellement le développement des techniques orthodontiques et chirurgicales permettent d’envisager un traitement idéal avec l’obtention d’un articulé dentaire fonctionnel et stable au sein d’un visage rééquilibré et harmonieux.

 
 

17. Le Botox :

Excellent produit. Très largement employé depuis longtemps dans le cadre des rides du front, rides du lion, et les rides de la patte d’oie.

En pratique :

  • injection indolore
  • durée de l’acte : 10 mn
  • résultats visibles après 4 jours
  • durée de l’action : 6 mois en moyenne

 

 
           Avant                        Après

18. Les paupières

 

          Les opérations des paupières supérieures :
Les paupières supérieures présentent en général, avec l’âge, un excès de peau situé essentiellement au niveau des 2/3 externes des paupières. L’opération consiste à retirer cet excès de peau et retirer éventuellement une poche graisseuse qui se situe en général au niveau du coin interne de l’œil.
Le point important de cette opération est de mesurer avec précision avant l’opération, en salle d’opération, la quantité exacte de peau à retirer.

 
En pratique :
  • Bilan sanguin habituel pré-opératoire
  • Durée de l’opération : 1/2 heure
  • Anesthésie locale ou bien anesthésie générale si préférence.
  • Sortie le jour même
  • Retrait des fils au 5ème jour.
  • En général présentable dès le lendemain (port des lunettes teintées conseillé jusqu’au retrait des fils)
  • Ecchymoses rares (10%)

           Les opérations des paupières inférieures :
S’il s’agit de poches graisseuses

  • L’opération consiste à retirer ces poches graisseuses.
  • Anesthésie locale ou bien anesthésie générale si préférence.
  • L’incision est au niveau des cils donc parfaitement invisible dès le lendemain, ou par voie conjonctivale.
  • L’opération dure une demi heure.
  • Ecchymoses fréquentes (bleus) (60%).
  • Si pas d’ecchymoses : présentable dès le lendemain
  • Si ecchymoses : présentable en fonction de la résorption des bleus : 5 à 7 jours.

   S’il existe des rides au niveau des paupières inférieures

  • En général ce sont des rides d’expression que certains aiment bien garder car cela fait naturel.
  • Retirer ces rides, donc retendre la peau des paupières inférieures est une opération à éviter car il existe un réel risque de modifier le regard.
  • Il existe de nombreux traitements locaux au niveau des rides des paupières inférieures (comblement, …) qui permettent de les atténuer sans prendre le risque de modifier le regard.

19. Augmentation des pommettes sans chirurgie :

     ♦ Acide hyaluronique :
La technique consiste à injecter sous anesthésie locale de l’ acide hyaluronique (SubQ), un gel naturel d'origine biotechnologique, assez dense, résorbable peuvent redonner du volume au pommettes pour harmoniser le visage.
Œdèmes et hématomes peuvent apparaitre pendant une semaine à dix jours, avec risque éventuel, mais seulement ponctuel, de démangeaisons. Il faut attendre 10 jours pour un résultat optimal : le creux de la joue est comblé, les pommettes rehaussées, l'ovale remodelé.
Une séance de rattrapage peut toutefois s'avérer nécessaire un mois plus tard, afin de rectifier une légère asymétrie ou pour augmenter un peu le volume. La Durée de vie est de dix-huit à vingt mois.

 

   

      ♦ Hydroxyapatite de calcium (CaHA) (Radiesse) :
Le Radiesse est un implant injectable de remodelage, de correction et d'embellissement facial non chirurgical et de longue durée avec une correction immédiate.
Composé de microsphères d'hydroxyapatite de calcium (CaHA) synthétiques et pures en suspension dans un gel aqueux, le produit Radiesse comble et stimule l'organisme à produire du collagène. La produit Radiesse est bio-compatible et bio-dégradable. Il ne contient aucun dérivé humain ou animal, il n'y a donc aucun risque de toxicité ou d'allergie. L'injection est réalisée sous anesthésie locale, la Durée de vie est de dix-huit à vingt quatre mois.

      ♦ La lipo-transfer :
La lipo-transfer correspond à une redistribution de graisse dans le visage. Il s’agit d’un traitement volumétrique. Le prélèvement de graisse se fait par liposuccion au niveau abdominal, au niveau de la face interne de genou, ou dans les cuisses. La graisse est ensuite centrifugée pour être réinjectée dans le visage selon un protocole très précis. L’opération est sous anesthésie générale, les résultats sont plus durables.

20. Les techniques d’augmentation des lèvres :  


Pour toute augmentation, pour donner plus de galbe aux lèvres, le chirurgien peut injecter un produit synthétique dans la lèvre de la patiente. L’acide hyaluronique est un produit naturel déjà présent dans le corps notamment au niveau de l’œil et des articulations.

 

Il s’agit de substances facilement injectables avec un résultat immédiat. La durée d’efficacité diffère selon le produit injecté. Les lèvres sont constituées de muscles souvent sollicités, raison pour laquelle la durée d’action des différents produits n’est pas très longue (environ 6 mois). L’intervention ne dure que quelques minutes et se fait à l’aide d’une aiguille très fine et sans anesthésie. La douleur est légère et tout à fait supportable.
L’intervention peut être effectuée sur les deux lèvres (inférieures et supérieures) ou sur une seule selon la morphologie et les désirs de la patiente. Outre l’injection de produit, l’injection d’une petite quantité de graisse de la patiente est également possible. On parle alors de "lipofilling". La graisse nécessaire est prélevée au niveau des fesses, du ventre ou de la cuisse. L’intervention se fait sous anesthésie générale. L’efficacité du lipofilling est de 12 à 24 mois.


 

→ La Chirurgie réparatrice et reconstructive de la face :

La chirurgie réparatrice et reconstructive de la face corrige des pertes de substances faciales post brûlures, traumatisme facial, anomalies congénitales (des fentes labiales ou labio-palatines), ou post-exérèse tumorale.
Les Techniques chirurgicales utilisées :
• La cicatrisation dirigée :
Les pertes de substances causées par la chirurgie ne sont pas systématiquement remplacées pour diverses raisons. On laisse alors la peau se reformer seule, seulement facilitée par quelques pansements qui protègent la zone en cours de cicatrisation contre d'éventuelles infections. Dans une faible mesure, ces pansements peuvent diriger la cicatrisation.
• Les greffes cutanées :
Les greffes le plus souvent pratiquées sont les auto-greffes, c’est-à-dire que la peau est prélevée sur le patient et utilisée sur ce même patient. On dispose de plusieurs épaisseurs de coupe possible pour la peau.

 
 
 

• Les lambeaux :
Les lambeaux sont des déplacements de peau et/ou de tissu mou et des structures vasculaires les alimentant vers un site receveur.
• Les lambeaux libres :
Le lambeau et son pédicule vasculaire sont individualisés et transportés sur un site receveur situé à distance du site donneur et le lambeau est branché sur un axe vasculaire situé dans la région receveuse.

   1. Brûlure de la face

La brûlure est une destruction partielle ou totale pouvant concerner la peau, les parties molles des tissus, ou même les os. La gravité de la brûlure dépend de sa localisation, de sa profondeur (le degré de brûlure), de l’étendue de la surface endommagée (en pourcentage de la surface totale) et de l'agent causal en question.
La prise en charge d’un visage brulé :

  • Antibiothérapie et/ou corticothérapie.
  • Excision des tissus brulés
  • Pansement quotidien et/ou une greffe.

 

   2. Les tumeurs de la peau et des tissus mous :

  • Tumeurs bénignes (comme le naevus) : le traitement est souvent chirurgical (exérèse).
  •  Tumeurs malignes : (carcinome basocellulaire, carcinome spinocellulaire, mélanome…), le traitement est toujours chirurgical.
  •  Tumeurs intermédiaires (comme le dermatfibrosarcome, le traitement est toujours chirurgical.
  •  Angiomes : le traitement est par chirurgie ou laser

La fermeture après l’exérèse peut être simple ou nécessite un lambeau ou une greffe de peau selon la perte de substance. La lésion retirée est systématiquement adressée à un laboratoire d'anatomo-pathologie pour être analysée. Les fils sont retirés en moyenne entre le sixième et le douzième jour et la cicatrice sera régulièrement surveillée.

   3. Le traumatisme facial :

Le traumatisme facial, également appelé le traumatisme maxillo-facial est un traumatisme physique du visage. Il peut toucher le tissu mou (brûlures, contusions) et/ou les os faciaux (fractures). Les symptômes sont spécifiques au type de dommages ; par exemple, les fractures peuvent donner une douleur, une gonflement, et une perte de sensibilité cutanée. La prise en charge du traumatisme facial est souvent chirurgicale.

 

  

 

   4. Les fentes labiales :

La fente labiale est une absence de fusion du tissu embryonnaire de la face aboutissant à une perte de substance de la lèvre supérieure. La fente palatine est une absence de substance de la voûte buccale aboutissant à une communication entre le nez et la bouche. La fente labiale et/ou la fente palatine sont des malformations fréquentes de la face qui apparaissent tôt durant le développement embryonnaire. Les fentes labiales sont plus fréquentes que les fentes palatines. Dans 80 % des cas, la fente labiale est unilatérale et se situe deux fois plus souvent à gauche qu'à droite. Le recours à la chirurgie est nécessaire pour réparer la fente labio-palatine ou labiale. La chirurgie esthétique, quant à elle, peut intervenir pour atténuer les cicatrices laissées par l'opération et redonner au visage un aspect « normal ».

 


→ L’oreille :

 
   

Les examens fonctionnels de l’oreille:

L’audiométrie : 

 L’impédancemétrie :
 

Les oto-émissions : 

   

Les pathologies de l’oreille :

 
 
  •  Otite externe : malformations, corps étrangers du conduit auditif externe, otites, néoplasies bénignes et malignes.
  •  Pathologie tubaire : obstruction, dysfonction.
  •  Oreille moyenne : otites aigües et chroniques, mastoïdites, cholestéatomes, tumeurs bénignes et malignes, drains trans-tympaniques, perforations tympaniques, ossiculoplasties, otospongioses).
 

  
        Perforations tympaniques

    
                                                  Les fractures des osselets

    
                                                         Ossiculoplastie

     
                                   Otospongiose

   
               Cholestéatome

 
  •  Oreille interne : fistule labyrinthique, labyrinthite, neurinome du VIII.

 
        Neurinome du VIII.

 
  •  Le vertige :
   
   
  •  L’acouphène :
       
 
  •   Les prothèses auditives :
 
 
  •  Les prothèses à ancrage osseux de type BAHA :
 
 
  •  Les implants d’oreille moyenne (Vibrant soundbridge):
 
  •  Les implants cochléaires :
 
   

→ Nez-cavités nasales et sinusiennes-cavum :

La chirurgie pratiquée pour tous les patients est la chirurgie endonasale endoscopique.

 

Pathologies:

  • Les troubles de l’olfaction.
  • Les algies nasales.
  • L’Epistaxis.
  • Les déviations de la cloison nasale.
  • Les dermatoses du nez (folliculite de l’aile du nez, furoncle, eczéma, rhinophyma).
  • Les atrésies.
  • Les fractures des os propres du nez.
  • Les affections de la cloison nasale( hématome, abcès , kyste, perforation).
  • Les corps étrangers de la fosse nasale.
  • L’allergie naso-sinusienne.
  • La polypose naso-sinusienne.
  • Les rhinites et les sinusites (aiguës et chroniques).
  • Les tumeurs bénignes (mucocèles, papillomes, ostéomes) et malignes des fosses nasales et des sinus.
  • L’obstruction nasale peut être à cause de :
    1. La déviation de la cloison nasale est corrigée par une opération qui s’appelle la septoplastie.
    2. L’hypertrophie des cornets inférieurs est corrigée par la chirurgie ou par le traitement par radiofréquence.
    3. Les problèmes des valves externes et internes sont corrigés par la chirurgie endonasale.
  • La chirurgie de la glande hypophysaire par voie endonasale endoscopique.
  • Les pathologies du cavum (les tumeurs bénignes et malgines).
  • Les végétations du cavum sont opérées à partir de l’1an (adenoidectomie).

 
        Turbinectomie inférieure

 

  
  
Le traitement de l’hypertrophie des cornets inférieurs par la Radio fréquence.

    
                                         Polypectomies

       
Les sinusites aiguës et chroniques


Les tumeurs bénignes et malignes des sinus et des fosses nasales


La chirurgie de l’hypophyse par la voie endonasale


→ Le larynx et la trachée :

 
  • Patholgies du larynx et de la trachée (dyspnée, dysphonie, laryngites aiguës et chroniques, trachéite, sténose laryngée et trachéale, malformations laryngées et trachéales congénitales).
  • Corps étrangers trachéo-bronchiques.
  • Traumatismes du larynx (commotions et contusions, luxation, fractures, et plaies), et de la trachée (plaies, hématomes).
  • Tumeurs malignes et bénignes du larynx et des cordes vocales (nodules, polypes, papillomes, laryngocèles).
  • Tumeurs trachéales malignes et bénignes (chirurgie, laser, prothèses).
  • Exploration laryngée (Œdème du larynx, paralysie laryngée uni ou bilatérale).
  • Chirurgie endoscopique laryngée (microchirurgie, laser).
  • Trachéotomie.
 

  
                                           Chirurgie endoscopique du larynx

 
                Chirurgie des tumeurs du larynx

 
                 Avant                               Après 
              Traitement de l’œdème du larynx


Extraction des corps étrangers du larynx et de la trachée


Laryngectomie totale avec curage cervical ganglionnaire


→ La bouche, le pharynx et l’œsophage :

Les pathologies et la chirurgie bucco-pharyngées :

  • Les angines et les abcès péri-amygdaliens.
  • Les amygdalectomies.
  • Les pharyngites chroniques et aiguës.
  • Les phlegmons et abcès péri-pharyngés.
  • Les gingivo-stomatites.
  • Les tumeurs bénignes et malignes des cavités buccale et pharyngée.
  • Les sténoses du pharynx.
  • Les corps étrangers du pharynx.
  • Les troubles nerveux du pharynx.
 

L’œsophage (exploration, pathologie, chirurgie) :

  • Exploration œsophagoscopique (sténose, compression, méga-osophage, fistulation trachéo- œsophagienne).
  • Corps étrangers.
  • Pathologies de l’œsophage (œsophagite, brûlure de l’œsophage, dysphagie, douleur, reflux gastro-œsophagien, Spasme, ulcères, varices).
  • Tumeurs bénignes et malignes.
  • Diverticule de l’œsophage.
 
Extractions des corps étrangers œsophagiens

→ Les glandes thyroïdes et parathyroïdes.

La chirurgie des glandes thyroïdienne et para-thyroïdiennes est éfféctuée par une petite incision cervicale de 3 cm, les points de fermeture sont esthétiques :

  • Kystes.
  • Abcès.
  • Tumeurs bénignes et malignes.
 
 
                           Thyroïdectomie

→ Les glandes salivaires :

Les pathologies des glandes salivaires contiennent :

  • Les affections inflammatoires des glandes salivaires aiguës et chroniques (parotidite et sous maxillite).
  • La lithiase salivaire.
  • Les néoplasies des glandes salivaires (des tumeurs bénignes et malignes).
  • La grenouillette sublinguale.
 
                             Les néoplasies des glandes salivaires
 
 
                                                    La lithiase salivaire
 

→ La chirurgie cervicale : 

  • Kystes et fistules congénitaux cervicaux.
  • Tuméfactions ganglionnaires primitives et secondaires.
  • Les tumeurs nerveuses (les schannomes, paragangliomes), et vasculaires (anévrismes artériels, lymphangiomes).
  • Les tumeurs musculaires, fibromes, lipomes.
  • Les kystes des tractus thyréoglosses.
  • Les abcès cervicaux.
 

→ Le ronflement : : 

La chirurgie ou la radiofréquence corrige le problème anatomique du palais qui est le responsable des bruits nocturnes.

 

→ Les pathologies faciales :

1.       Les pathologies infectieuses de la face :
Les pathologies infectieuses de la face sont dangereuses, le risque de la thrombose des veines faciales est élevé:

  • Le Staphylocoque ou le Streptocoque de la face.
  • La cellulite faciale ou cervico-faciale d’origine dentaire.
  • Les abcès de la face.
Elles nécessitent une prise en charge rapide par l’otorhinolaryngologiste.

 

2.     Les céphalées et Les algies cranio-faciales :

Les causes principales sont :

  • La migraine.
  • La névralgie du trijumeau.
  • L’algie faciale vasculaire de la face.
  • La sinusite.
  • Le dysfonctionnement de l’articulation temporo-mandibulaire.
  • D’origine dentaire.
  • D’origine ophtalmologique.
 

3.     Paralysie faciale (pathologie et chirurgie) :

La paralysie faciale est une atteinte de la motricité des muscles du visage. Le nerf atteint est le nerf facial nerf correspondant à la septième paire des nerfs crâniens.
Il existe deux types de paralysies faciales :

  • Paralysie faciale périphérique.
  • Paralysie faciale centrale.

 

 

Paralysie faciale périphérique:
Dans la majorité des cas on ne trouve pas de cause, on parle alors de « paralysie faciale aiguë idiopathique » ou « paralysie de Bell » ou « paralysie faciale à frigore» (car supposée initialement liée au froid). La paralysie périphérique peut être aussi secondaire à une tumeur comprimant le nerf (neurinome du VII), des otites, une fracture de l’os du rocher, lésant le nerf, un diabète dans le cadre d'une neuropathie diabétique, et un zona.
Paralysie faciale centrale :

  • Accidents vasculaires cérébraux.
  • Tumeurs cérébrales.
  • Sclérose en plaques.

 

Symptômes et diagnostiques:
La paralysie faciale, de type périphérique ou centrale, est le plus souvent unilatérale. Les paralysies faciales périphériques concernent l'hémiface homolatérale (c'est-à-dire du même côte) à la lésion. Les paralysies faciales centrales sont plus limitées au territoire inférieur (la bouche) et atteignent l'hémiface controlatérale à la lésion (car les fibres nerveuses décussent). Les fonctions de locution, de mastication, d'expression faciale sont touchées. Les rides s'estompent du côté paralysé.

Chirurgie :

La chirurgie palliative de la paralysie faciale est palliative, elle est proposée pour les paralysies faciales définitives.
 

→ La chirurgie maxillo-faciale :

      1. La chirurgie orthognathique :
La chirurgie orthognathique est la chirurgie des malformations congénitales ou acquises des mâchoires (maxillaire et mandibule). Cette chirurgie a pour but l'obtention d'un engrènement dentaire ou occlusion idéale, d'une amélioration de la fonction notamment articulaire et une amélioration de l'esthétique.
La réalisation d'une ostéotomie permet de libérer une arcade dentaire et de corriger sa mauvaise position. Une chirurgie du menton est fréquemment associée afin d'optimiser le résultat.
La chirurgie orthognathique nécessite de ce fait une collaboration étroite entre le chirurgien et l’orthodontiste, chargé d'aligner les dents. Actuellement le développement des techniques orthodontiques et chirurgicales permettent d’envisager un traitement idéal avec l’obtention d’un articulé dentaire fonctionnel et stable au sein d’un visage rééquilibré et harmonieux.

 

      2. La reconstruction mandibulaire par le scapulaire :
La reconstruction mandibulaire en chirurgie cervico-faciale oncologique réparatrice par lambeau libre revascularisé de scapulaire : Pour la perte importante interruptrice de la mandibule suite à une exérèse carcinologique : nous utilisons le lambeau libre revascularisé de scapulaire.

  

      3. L'utilisation des autogreffes ostéomédullaires pour la reconstitution mandibulaire :
Après une exérèse d’un kyste bénin mandibulaire : nous utilisons les autogreffes ostéomédullaires.

    

  
                          Avant                                                        Après

      4. Extraction des dents de sagesse :
L'avulsion préventive (prévention des complications des dents incluses ou enclavées) des dents de sagesse n'est pas automatique. Ce sont surtout les dents enclavées qui sont sources de complications. L'extraction se justifie en cas de péricoronarites itératives, d'une atteinte de la deuxième molaire, de la présence d'un kyste volumineux.
Elle peut être réalisée sous anesthésie locale ou générale. Cela dépend de plusieurs facteurs ; nombre des dents à enlever, profondeur de l'inclusion, l’état général du patient, et la coopération du patient. L'opération est relativement banale, les suites opératoires d'une extraction peuvent être marquées par des douleurs, d’un œdème localisé ainsi que par une limitation de l'ouverture buccale.
Les complications liées à l'extraction sont : l'altération d'un nerf sensitif pouvant aller jusqu'à l'anesthésie complète dans le territoire correspondant, l'alvéolite, les saignements persistants, les infections, les lésions de la mandibule ou de l'articulation temporo-mandibulaire.

      5. Affections de l'articulation temporo-mandibulaire :
L’articulation temporo-mandibulaire peut être affectée de différentes façons :

  • Luxation.
  • Arthrite.
  • Ankylose.
  • Troubles fonctionnels.